LA PRATIQUE TRANSCENDANTALE CHEZ KANT ET FICHTE

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Phénoménologie transcendantale

Part of the book series: Phaenomenologica ((PHAE,volume 232))

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Abstract

Kant donne une définition de l’expression « connaissance transcendantale », dans l’Introduction à la Critique de la raison pure :

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Notes

  1. 1.

    Nous utilisons toujours la traduction Delamarre & Marty, op. cit. (nous ne le précisons pas à chaque fois).

  2. 2.

    Ak. XXIX, p. 785 ; trad. cit., p. 144.

  3. 3.

    Ibid.

  4. 4.

    Ak. III, p. 40 (B20).

  5. 5.

    Aujourd’hui, on trouve cette position défendue par Karl Ameriks, par exemple dans ” Kant’s Transcendental Deduction as a Regressive Argument ”, Kant-Studien, n° 69, vol. 1–4, 1978, p. 273–287 ; elle l’est aussi par Antoine Grandjean, Critique et réflexion…, op. cit.

  6. 6.

    C’est aujourd’hui la position de James Conant, ou encore de Jocelyn Benoist dans Kant et les limites de la synthèse, Paris, PUF, 1996. Je remercie Raphaël Ehrsam de m’avoir éclairé sur les positions en présence sur ce problème.

  7. 7.

    Ak. III, p. 44 (A13/B27). La première édition arrête le paragraphe à cet endroit, ce qui montre son importance aux yeux de Kant.

  8. 8.

    GA 3, p. 16 ; trad. Alphonse de Waelhens et Walter Biemel, Paris, Gallimard, 1953, p. 76 (nous modifions parfois la traduction) : ” Transzendentale Erkenntnis untersucht also nicht das Seiende selbst, sondern die Möglichkeit des vorgängigen Seinsverständnisses, d. h. zugleich : die Seinsverfassung des Seienden. Sie betrifft das Überschreiten (Transcendenz) der reinen Vernunft zum Seienden, so dass sich diesem jetzt allerers als möglichem Gegenstand Erfahrung anmessen kann. ”

  9. 9.

    GA 25, p. 57–58.

  10. 10.

    GA 3, p. 15 ; trad. cit., p. 75.

  11. 11.

    Hermann Cohen, Kommentar zu Immanuel Kants Kritik der reinen Vernunft, Leipzig, 1907, p. 19 ; trad. Eric Dufour, Paris, éditions du Cerf, 2000, p. 62–63.

  12. 12.

    Ak. III, p. 40 (B19–20).

  13. 13.

    Ibid., p. 40 (B21).

  14. 14.

    Opus postumum, op. cit., p. 225.

  15. 15.

    Ibid.

  16. 16.

    Jean-Christophe Goddard, ” Commentaires du §16 de la Critique de la raison pure. Fichte, Deleuze, Kant ”, dans Jean-Marie Vaysse (éd.), Kant, op. cit., p. 129–147 ; ” Être auteur de soi-même. Le sujet kantien en question ”, dans Mai Lequan (éd.), Métaphysique et philosophie transcendantale selon Kant, Paris, L’Harmattan, 2005, p. 259–271.

  17. 17.

    Ak. III, p. 44 (B27).

  18. 18.

    Ibid., p. 43 (B25).

  19. 19.

    Ak. XXI, p. 87 ; trad. cit., p. 226.

  20. 20.

    Sur la dimension critique de ces mentions à Spinoza et Schelling, voir Felix Duque, ” Le rapport de Kant, dans son œuvre tardive, à Fichte et à Schelling ”, dans Ingeborg Schüssler (éd.), Années 1796–1803. Kant, Opus postumum, Paris, Vrin, 2001, p. 210–211.

  21. 21.

    Ak. XXI, p. 89 ; trad. cit., p. 228.

  22. 22.

    Ibid.

  23. 23.

    Ibid., p. 91 ; trad. cit., p. 230.

  24. 24.

    Sur cette étonnante apparition de la ” personne ” dans l’Opus postumum, voir Hedwig Marzolf, ” L’athéisme philosophique de la théologie de l’Opus postumum ”, dans Jean Robelin (éd.), Kant anti-kantien, Rouen, Publications de l’Université de Rouen, 2004, p. 53 sq.

  25. 25.

    Ak. XXI, p. 92 ; trad. cit., p. 231.

  26. 26.

    Trad. cit., p. 351, n. 514.

  27. 27.

    Ak. XXI, p. 93 ; trad. cit., p. 232–233.

  28. 28.

    Ibid., p. 96 ; trad. cit., p. 235.

  29. 29.

    Ibid., p. 94 ; trad. cit., p. 233.

  30. 30.

    Trad. cit., p. 351, n. 515.

  31. 31.

    Ak. XXI, p. 94 ; trad. cit., p. 233.

  32. 32.

    Ibid., p. 95 ; trad. cit., p. 234.

  33. 33.

    Ibid., p. 103 ; trad. cit., p. 242.

  34. 34.

    Ak. III, p. 45 (A15/B29).

  35. 35.

    Johann Gottlieb Fichte, Grundlage der gesamten Wissenschaftslehre (1794), SW I, p. 126 ; trad. Alexis Philonenko, Paris, Vrin, 1999, p. 41 (que nous modifions parfois).

  36. 36.

    SW I, p. 127.

  37. 37.

    Nous suivons ici le commentaire de Bernard Bourgeois, L’Idéalisme de Fichte, Paris, Vrin, 19952, p. 83.

  38. 38.

    SW I, p. 127.

  39. 39.

    Ibid., p. 129.

  40. 40.

    Ibid.

  41. 41.

    Ibid.

  42. 42.

    Ibid., p. 130 ; trad. cit., p. 51.

  43. 43.

    Sur cette distinction, voir les remarques introductives de Luc Vincenti, Pratique et réalité dans les philosophies de Kant et de Fichte, Paris, Kimé, 1997, p. 54 sq.

  44. 44.

    SW I, p. 95.

  45. 45.

    Ibid. ; trad. cit., p. 20.

  46. 46.

    Ibid., p. 95–96 ; trad. Jean-Christophe Goddard, dans Assise fondamentale de la doctrine de la science (1794), Fichte, Paris, Ellipses, 1999, p. 34 (qui constitue un commentaire de l’œuvre et qui propose la traduction de certains passages décisifs).

  47. 47.

    Voir Luc Vincenti, Pratique et réalité dans la philosophie de Kant et Fichte, op. cit., p. 54 : ” C’est toujours par abstraction que Fichte invite son lecteur à saisir pour lui-même cet acte originaire (…). Et dans la mesure où ce dont on est conscient, au terme de cette abstraction, est l’acte originaire de la conscience, nous pouvons donc partir d’une proposition quelconque : A = A dans la Grundlage, la pensée d’un mur ou d’un fourneau dans la Nova methodo, le tracé d’une ligne en 1801. C’est parce qu’il n’est pas question de trouver un nouveau fait de conscience au terme de ce processus d’abstraction, mais bien l’acte de la conscience originaire conditionnant tout autre acte de conscience, que nous pouvons partir d’une proposition quelconque. Et si l’on devient effectivement conscient de cet acte en partant d’une proposition quelconque, c’est là une confirmation du fait que cet acte est bien originaire. ” Tout de même, on se demande si ” A = A ” est bien une proposition quelconque ; n’est-elle pas bien plutôt une proposition par excellence, un paradigme, qui à dessein correspond précisément à l’auto-activité du moi qui se pose lui-même que va découvrir Fichte ?

  48. 48.

    Comme commente Jean-Christophe Goddard, op. cit., p. 35 : ” Il importe de souligner qu’il est indifférent de savoir si A existe ou non, comme il est indifférent de savoir si A est posé dans le moi jugeant par le moi lui-même ou par autre chose que lui (il est indifférent d’en donner une explication idéaliste ou réaliste). Seul importe le fait qu’en jugeant, en affirmant que A est A, en disant est, le moi pose absolument un rapport nécessaire entre deux termes (si A, alors A). ” Mais A, est-ce deux termes ? l’on reste ici tout de même dans le cadre d’une tautologie, sauf si A correspond au moi. Il semble que Fichte s’intéresse davantage à la forme du jugement qui révèle une praxis, et en ce cas il aurait mieux fait de dire : A est B.

  49. 49.

    Ak. III, p. 265 (A346/B404).

  50. 50.

    Comme l’écrit Luc Vincenti, op. cit., p. 55.

  51. 51.

    Comme l’écrit J.-C. Goddard, op. cit., p. 17 : ” L’acte fondamental n’est pas l’acte d’un sujet, un acte subjectif ; il est, dirions-nous aujourd’hui, un acte sans sujet. Étranger à la division de l’être en puissance et de l’être en acte, du repos et du mouvement, n’ayant pas la passivité comme son contraire, l’acte fondamental définit une pure actuation, l’auto-engendrement spontané et autonome d’un agir impassible et impersonnel, présupposé en toute conscience, qui n’est pas mon fait et dont l’origine m’échappe toujours, étant à soi-même sa propre origine. ” Mais n’est-ce pas le problème même du concept de ” sujet ”, déjà chez Kant, que d’être toujours déjà en-dehors de lui-même, et jamais substantiellement à lui-même ?

  52. 52.

    SW I, p. 103 ; trad. cit., p. 25.

  53. 53.

    Ibid., p. 104.

  54. 54.

    Ibid., p. 134 ; trad. cit., p. 47.

  55. 55.

    Ibid.

  56. 56.

    Ibid., p. 135 ; trad. cit., p. 47.

  57. 57.

    Ibid.

  58. 58.

    Ibid. (les italiques sont de Fichte) : ” das Nicht-Ich hat, soviel wir wenigstens bis jetzt einsehen, für das Ich nur insofern Realität, insofern das Ich afficirt ist; und ausser der Bedingung einer Affection des Ich hat es gar keine. ” Cf. le commentaire d’Isabelle Thomas-Fogiel, Fichte. Nouvelle présentation de la doctrine de la science, 1797–1798, Paris, Vrin, 1999, p. 68 : ” La formule initiale ”le moi et le non-moi dans le moi” se définit donc comme une ”relation acte-passivité”. Cette formule renvoie très précisément à la formule de la représentation telle qu’on peut la trouver chez Kant ou, de manière plus épurée encore, chez Reinhold : l’activité (sujet, concept) et la passivité (objet, intuition) sont à la fois opposées et réunies dans la représentation. ”Par le moi” marque l’acte du philosophe qui pose que ”le sujet et l’objet sont à la fois opposés et réunis dans la représentation”. ”

  59. 59.

    Sur la primauté ” dynamique ”, et donc primauté tout court, de la catégorie de la causalité sur les autres dans la Doctrine de la science, voir Jean-François Goubet, Fichte et la philosophie transcendantale comme science. Etude sur la naissance de la première Doctrine de la science (1793–1796), Paris, L’Harmattan, 2002, p. 124 sq.

  60. 60.

    SW I, p. 140.

  61. 61.

    Ibid., p. 142 ; trad. cit., p. 52.

  62. 62.

    Cela apparaît en toutes lettres par exemple dans ibid., p. 154 ; trad. cit., p. 61 : ” …la passivité dans le moi est quelque chose de qualitatif (ce que l’on doit admettre par réflexion sur la seule proposition de causalité) ”.

  63. 63.

    Jean-François Goubet, Fichte et la philosophie transcendantale comme science…, op. cit., p. 128.

  64. 64.

    SW I, p. 143. On traduit par le bizarre ” effectuer ” dans une forme intransitive incorrecte le verbe ” einwirken ”, qui implique une action accompagnée d’engagement, de confrontation effective, ici entre le moi et le non-moi, une compénétration qui est justement tout le problème.

  65. 65.

    ” Grund ” ; Philonenko, dans sa traduction (op. cit., p. 62), dit : ” Raison. ” Cela n’est pas infondé ; mais nous devons avoir toujours à l’esprit que le mot Grund, chez Fichte, fait signe à la fois vers le principe de ” raison ” de la tradition (et ici, du réalisme), et le fondement que vise toute philosophie transcendantale.

  66. 66.

    SW I, p. 155 ; trad. Jean-Christophe Goddard, op. cit., p. 38 (nous soulignons).

  67. 67.

    Ibid., p. 155; trad. Jean-Christophe Goddard, op. cit., p. 38.

  68. 68.

    Ibid., p. 156.

  69. 69.

    Ibid., p. 280 ; trad. A. Philonenko, op. cit., p. 145.

  70. 70.

    Ibid. (nous soulignons) : ” Der letzte Grund aller Wirklichkeit für das Ich ist demnach nach der Wissenschaftlehre eine ursprüngliche Wechselwirkung zwischen dem Ich und irgendeinem Etwas ausser demselben, von welchem sich weiter nichts sagen lässt, als dass es dem Ich völlig entgegengesetzt sein muss.

  71. 71.

    Ibid.

  72. 72.

    Ibid., p. 281.

  73. 73.

    Ibid.

  74. 74.

    Ibid.

  75. 75.

    Schelling, Sur le vrai concept de la philosophie de la nature (1801), trad. E. Cattin, Schelling, Exposition de mon système de la philosophie, Paris, Vrin, p. 154.

  76. 76.

    SW I, p. 284 (nous soulignons).

  77. 77.

    Ibid.

  78. 78.

    Ibid.

  79. 79.

    Dialectique transcendantale, II, 3, §1 (A570/B598).

  80. 80.

    SW I, p. 215.

  81. 81.

    Ibid.

  82. 82.

    Ibid., p. 216.

  83. 83.

    Ibid., p. 217.

  84. 84.

    Ibid.

  85. 85.

    Sur les significations de ces termes chez Fichte, voir Jean-François Goubet, op. cit., p. 127 sq.

  86. 86.

    Ibid., p. 131.

  87. 87.

    Ibid., p. 273.

  88. 88.

    SW I, p. 327 ; trad. cit., p. 179.

  89. 89.

    Augustin Dumont, ” La genèse de l’affectivité : tendance, pulsion et sentiment chez Fichte à l’époque d’Iéna ”, Philosophiques, vol. 38, n° 2, 2011, p. 559–578.

  90. 90.

    Jean-Marie Vaysse, ” Le ”Fichte” de Heidegger”, Kairos, n° 17, 2001, p. 53–95.

  91. 91.

    GA 28, p. 108 (nous traduisons).

  92. 92.

    Ibid., p. 109.

  93. 93.

    Heidegger paraphrase Fichte ici, le §3 de la Grundlage – cf. SW I, p. 116–117.

  94. 94.

    GA 28, p. 110.

  95. 95.

    Ibid.

  96. 96.

    Ibid., p. 111.

  97. 97.

    Ibid., p. 112.

  98. 98.

    Ibid.

  99. 99.

    Ibid.

  100. 100.

    Ibid., p. 112–113 : ” Die Aufgabe ist aber nicht ein Sollen und ein Wert, der über mir schwebt, sondern diese Aufgegebenheit ist der Charakter meines Seins als Existenz. Was da aufgegeben ist, bin ”ich” selbst. ”

  101. 101.

    SW I, p. 117.

  102. 102.

    GA 28, p. 114.

  103. 103.

    Ibid. Sur ce §11 du cours de 1929, voir Jean-Marie Vaysse, art. cit., p. 62.

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Slama, P. (2021). LA PRATIQUE TRANSCENDANTALE CHEZ KANT ET FICHTE. In: Phénoménologie transcendantale . Phaenomenologica, vol 232. Springer, Cham. https://doi.org/10.1007/978-3-030-77105-8_11

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