Chère consœur, cher confrère,

Vous avez devant vous le 2e numéro de 2024 du journal Urologie en pratique.

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent de l’homme. Plus de 20 % des cancers en Suisse sont des cancers de la prostate. Plus de 6000 nouveaux cas de cancer de la prostate sont diagnostiqués en Suisse chaque année et environ 1600 hommes meurent toujours de ce cancer chaque année. Face à cette situation, les informations pour le grand public et le dépistage précoce pertinent du cancer de la prostate ont été significativement améliorés ces dernières années. Considérant les méthodes importantes de diagnostic, nous avons décidé de créer un numéro thématique consacré au diagnostic du cancer de la prostate.

Tous les développements en médecine ne deviennent pas forcément des standards à moyen et à long terme. Il est de notre devoir de limiter les offres excessives et les surdiagnostics. Concernant le cancer de la prostate, les dernières années ont cependant apporté de nouveaux acquis significatifs à long terme.

Ch. Schregel nous présente la prédisposition génétique et la consultation génétique concernant le cancer de la prostate familial. A. Elyan décrit un nouveau développement: les biomarqueurs modernes allant jusqu’au test Stockholm3, utilisés en plus du test conventionnel de dosage du PSA. Avec l’IRM de la prostate, l’imagerie médicale a nettement progressé. Sa haute sensibilité et sa bonne spécificité permettent de réduire le surdiagnostic et de sélectionner les candidats pour une biopsie en vue d’un diagnostic fusionné et guidé, comme l’expliquent M. Bacchetta et M. Feldmann.

À côté de ce thème central, un article de D. Tsarov complète notre série de révision sur l’échographie par la deuxième partie sur l’échographie rénale. D. Frauenfelder présente un cas intéressant. Enfin, nous avons à nouveau réuni différentes études actuelles dans le News-Screen.

Je vous souhaite une excellente lecture.

Bien à vous,

 

figure b

Prof. Dr. H. John

Rédacteur en chef