Le rôle des modèles murins en immuno-oncologie

Résumé

Les modèles précliniques en cancérologie sont généralement utilisés pour tester des hypothèses générées grâce à la recherche fondamentale. Les expériences sur les modèles murins sont ainsi réalisées avant qu’un essai clinique ne soit entrepris chez l’homme. Bien que cette stratégie ait conduit à de nombreuses découvertes dans le domaine de l’immunothérapie, elle présente néanmoins plusieurs inconvénients. Pour cette raison, une approche bidirectionnelle itérative doit aujourd’hui être prise en considération. Dans un article récemment publié dans la revue Cancer Immunol Res, les défis de l’utilisation des modèles murins en immuno-oncologie ont été abordés. En même temps que les études précliniques participent au développement clinique, les données obtenues sur l’humain doivent également être utilisées pour générer de nouvelles hypothèses à tester sur les modèles animaux.

Abstract

Preclinical models in oncology are generally used to test hypotheses generated through basic science. Thus, experiments on murine models are carried out prior to conduct a clinical trial involving humans. Although this strategy has initially led to many discoveries in the field of immunotherapy, it has several disadvantages. Due to this reason, an iterative bidirectional approach should be considered. In a recent article published in Cancer Immunol Res, the challenges in the use of murine models in immunooncology were described in an interesting way. Indeed, at the same time than preclinical studies contribute to clinical development, human clinical data should also be used to generate new hypotheses to be tested in animal models.