Verhaltensmuster und Budgets einzelner Verhaltensweisen bei freilebenden europäischen Wildschafen (Ovis ammon musimon Pallas, 1811)

Zusammenfassung

Im Zeitraum Februar-Mai 1995 haben wir kontinuierliche Verhaltensmessungen an fünf Muffelschafen (Alter 3 bis 5 Jahre) in ihrem natürlichen Verbreitungsgebiet (52°59′ n. B., 13°50′ ö. L.; Bundesland Brandenburg) durchgeführt. Zur Datenerfassung wurde, erstmalig an freilebenden Wildtieren, das Speichertelemetriesystem ETHOSYS eingesetzt. Aktivität und Nahrungsaufnahme werden durch ein elektronisches Meßhalsband im Sekundentakt registriert und in aufsummierten Intervallen von 15 Minuten abgespeichert. Das Halsband hat eine Speicherkapazität von 22 Tagen. Bei Kontakt der Tiere zu einer Auslesestation (an einer Salzlecke) erfolgt automatisch die Übertragung der im Halsband gespeicherten Daten. Die tägliche Aktivität der Schafe betrug 8 bis 11 Stunden. Davon wurden 6 bis 8 Stunden für die Nahrungsaufnahme verwendet. Saisonale Einflüsse auf die Verhaltensbudgets konnten für die Gesamtstichprobe nachgewiesen werden, waren aber auf Grund der geringen Tierzahl und individueller Unterschiede nur tendenziell zu interpretieren. Der natürliche Licht-Dunkel-Wechsel war der dominierende Zeitgeber für die Tiere. In den 24-Stunden-Mustern des Verhaltens zeigte sich eine enge Kopplung zwischen den Hauptaktivitätsschüben und den Dämmerungsperioden. Als zeitlicher Bezugspunkt diente den Tieren die nautische Dämmerung (Stand der Sonne 12° unter dem Horizont). Mit Ausnahme des Monats April waren die prozentualen Anteile der motorischen Aktivität und der Nahrungsaufnahme in der Nacht genauso hoch wie am Tage (relativ zur tatsächlichen Länge von Tag und Nacht). Im Spätwinter traten zwei nächtliche Aktivitätsschübe auf, die mit abnehmender Länge der Dunkelzeit zu einer einzigen Aktivitätsperiode verschmolzen. Umfassende Veränderungen in den Verhaltensmustern im April standen im Zusammenhang mit dem Ablammen aller Schafe zwischen dem 25.3. bis 2.4.1995. Zusammenhänge zwischen Verhaltensänderungen und aktuell einwirkenden Einflußfaktoren (abiotisch/biotisch) werden diskutiert.

Summary

We recorded the behaviour of five free ranging female mouflon sheep (age 3–5 years) from February to May 1995. The area of study is situated in the northeast of Germany (52°59′N, 13°50′E). For continuous data collection we used a new storage telemetry system called ETHOSYS. The activity and feeding behaviour of every single sheep was recorded every second by an electronic device implanted in a collar around the sheep's neck. This device has a storage capacity of 22 days. Whenever animals visit a special "link-station" (e.g.a salt lick), the recorded data is transferred from the collar to the station. ETHOSYS is suitable for the long-term recording of behaviour in free ranging ungulates. The daily activity of sheep was found to be between 8 to 11 hours, including 6 to 8 hours for food intake. Significant seasonal influences in behaviour could only be shown by the whole sample. On the individual basis these changes were slightly different.

The natural light-dark-cycle was the dominating timesetter for the animals. For the 24-hour patterns we found the main activity periods occurring at dawn and dusk. The temporal reference point for the animals was the nautical twilight (sun 12° under the horizon). With the exception of April, the proportional shares of the motor activity and the food intake were just as high during the night as in daytime (in relation to the actual hours of light and darkness). In late winter we found two nightly periods of activity (February/March), which fused into one period with the decreasing length of hours of darkness in May. In connection with the lambing period of the observed sheep, which was between 25.3.–2.4.1995, there were extreme changes in the behaviour rhythms of all animals. The correlation between the changes and the real influencing factors (abiotic and biotic) are discussed in the paper.

Résumé

Entre février et mai 1995, nous avons procédé à des contrôles de comportement en continu sur cinq mouflons âgés de 3 à 5 ans dans leur aire de répartition naturelle (2$59' lat. N., 13$50' long. Est) dans le Land du Brandebourg. La saisie de données, réalisée pour la première fois à partir d'animaux sauvages, fut réalisée en mettant à contribution le système de mémorisation télémétrique ETHOSYS. L'activité et le prélèvement de nourriture ont été enregistrés toutes les secondes au moyen d'un collier doté d'un système de mesure électronique avec mémorisation à intervalles cumulés de 15 minutes. Le collier dispose d'une capacité de mémoire de 22 jours. Lorsqu'un animal entre en contact avec une station déterminée (une station où est disposée une saline, par exemple), les données accumulées dans le collier sont automatiquement déchargées.

L'activité quotidienne des mouflons totalisait entre 8 et 11 heures. De cette période, 6 à 8 heures étaient consacrées au prélèvement de nourriture. Des influences saisonnières sur les bugets de comportement ont pu être mises en évidence sur l'ensemble de l'échantillonnage mais, étant donné le nombre limité d'animaux et les différences individuelles, leur interprétation se limite à fournir des tendances. L'alternance nycthémérale naturelle constituait le donneur de temps principal pour les animaux. Au cours du nycthémère, le lien s'avéra étroit entre les pics d'activité et les périodes crépusculaires. Pour les animaux, le point de référence dans le temps était constitué du crépuscule nautique (position du soleil de 12$ au-dessous de l'horizon). A l'exception du mois d'avril, la proportion d'activité motrice et d'alimentation était pratiquement aussi élevée de nuit que de jour (par rapport à la la longueur effective du jour et de la nuit). En fin d'hiver apparaissaient deux poussées d'activité nocturne qui, au fur et à mesure que diminuait la période nocturne, se ramenaient à une seule phase d'activité. Les modifications considérables enregistrées dans les comportements-types du mois d'avril furent liées aux mises bas de toutes les brebis entre le 25 mars et le 2 avril 1995. La discussion porte sur les corrélations entre les modifications de comportement et l'incidence des facteurs biotiques et abiotiques.